Pour la sécurisation des fêtes de fin d’année 2024, les forces de défense et de sécurité ivoiriennes ont pris des dispositions. Elles ont déployé sur le terrain un effectif de plusieurs milliers d’éléments dans le cadre d’une opération dont le point a été fait le 31 décembre 2024.
Permettre un bon déroulement des fêtes de fin d’année 2024. C’est le sens de l’action des forces de défense et de sécurité ivoiriennes.
Dans une note dont 7info a reçu copie, les services de communication des Forces armées de Côte d’Ivoire annoncent qu’un dispositif est mis en place à cet effet.
Il s’agit de l’Opération Mirador 2024 qui selon origine latino-hispanique signifie ‘’poste d’observation et de surveillance’’.
Dans la nuit du mardi 31 décembre 2024, les chefs de grands commandements des forces de défense et de sécurité se sont retrouvés à l’état-major général des armées pour faire le point de cette opération.
Étaient notamment présents à cette rencontre le général de division Dem Ali Justin, chef d’état-major général adjoint qui représentait le général de corps d’armée Lassina Doumbia, chef d’état-major général des armées.
Il avait à ses côtés le général de division Kaunan René Stanislas, commandant supérieur en second de la gendarmerie nationale.
Dans le contexte ivoirien, « MIRADOR renvoie à la notion des dispositions sécuritaires mises en place par les grands Commandements des Forces de défense et de sécurité dans le cadre de la sécurisation des festivités de fin d’année et du nouvel an 2024-2025 sur l’ensemble du territoire national », explique le Bureau information et presse des armées (BIPA).
Pour cette opération de sécurisation des fêtes de fin d’année, ce sont 18 220 hommes et femmes qui sont déployés.
Ces éléments sont issus des Armées (4 220), de la Gendarmerie nationale (7 000) et de la Police nationale (7 000).
Pendant 18 jours, soit du vendredi 20 décembre 2024 au 06 janvier 2025, ils seront en activité sur le terrain.
L’opération Mirador va consister à la sécurisation publique intérieure et aux frontières visant à sécuriser la période des fêtes de fin d’année et du nouvel an sur l’ensemble du territoire national.
Les efforts seront concentrés dans les grandes agglomérations comme Abidjan et Bouaké où il y a d’intenses activités économiques.
Dans la pratique, ces militaires, gendarmes et policiers auront à sécuriser des espaces de réjouissances, des lieux de cultes et sites d’attraction,
Ils s’occuperont de la fluidité du trafic et répression des infractions sur la voie publique, veille anti-terroriste.
Ils devront aussi traquer la petite délinquance et de la grande criminalité, la sécurisation des axes interurbains et sécurisation des grands rassemblements.
Richard Yasseu